Julien Bayou démissionne du groupe écologiste à l’Assemblée nationale ainsi que d’Europe Écologie - Les Verts (EELV). Il l’a annoncé dans la nuit de lundi à mardi dans un mail envoyé à quelques hautes instances du parti. Sa démission fait suite à la plainte pour harcèlement moral et abus de faiblesse déposée par son ex-compagne, Anaïs Leleux, ainsi qu’elle l’annonçait aux Jours (lire l’épisode 1, « “Je porte plainte contre Julien Bayou pour harcèlement moral et abus de faiblesse” »). Ce lundi, nous révélions également que, mis au courant d’un signalement pour viol visant un de ses proches alors qu’il était secrétaire national d’EELV, en 2021, Julien Bayou ne s’était pas vraiment enquis de cette alerte, restée lettre morte pendant six mois (lire l’épisode 4, « “L’affaire D.” ou comment EELV a négligé des accusations de viol et d’agression sexuelle ») .
La démission du député de Paris est aussi concomitante à « une enquête externe », dont le principe a été voté ce week-end en bureau exécutif du parti, lequel avait suspendu Julien Bayou à titre conservatoire le 7 mars dernier (lire l’épisode 3, « Julien Bayou s’efface, le malaise reste tenace »). Ces investigations doivent être confiées à « un cabinet spécialiste des [violences sexistes et sexuelles], doté de compétences juridiques », indique Marine Tondelier, la secrétaire nationale d’EELV, dans un message interne. Elles visent à